lundi 30 octobre 2017

Prévision hivernale 2017-2018


Alors que l'été nous aura fait faux bond et que l'automne aura dépassé toutes nos attentes, voici le moment de se tourner vers l'avant et tenter de prévoir ce que l'hiver 2017-2018 nous réserve.

D'abord, un La Nina est présentement en développement dans le Pacifique et devrait s'accentuer au cours des prochains mois. Cette configuration a habituellement pour effet de nous amener des hivers plus neigeux et rigoureux. De plus, certains modèles climatiques et indices portent à croire qu'un plus grand nombre de tempêtes en provenance du Sud des Grands Lacs et de la côte Est américaine pourraient favoriser des accumulations de neige supérieures à la normale. On peut donc s'attendre, en général, à des températures près ou légèrement supérieures à la normale ainsi que des précipitations supérieures à celle-ci.

Plus précisément, l'hiver 2017-2018 pourrait commencer tôt et nous offrir plus de tempêtes qui nous laisseraient de fortes accumulations si la trajectoire actuellement anticipée des systèmes se réalise et ne remonte pas plus au nord. Aussi, il faudra compter sur de plus nombreuses poussées d'air froid que l'année dernière, à l'arrière de ces tempêtes. Toutefois, bien que pouvant être assez cinglantes, celles-ci seraient de courte durée.

Comme à chaque fois, les prévisions saisonnières sont toujours à consulter avec un certain scepticisme, mais la probabilité de voir cette prévision se réaliser est supérieure à 60%. Quoi qu'il en soit, ne vous laissez surtout pas abattre par ce que nous offre la nature et profitez au maximum de celle-ci!

dimanche 10 septembre 2017

La météo expliquée: Les ouragans


Alors que la saison des ouragans bat son plein, regardons en quoi consistent ces violentes tempêtes tropicales.
Ouragan dans l'Atlantique Nord, typhon dans le Pacifique Ouest et cyclone dans les autres bassins, les cyclones tropicaux prennent naissance dans les océans, mais c'est sur terre qu'ils frappent parfois avec la puissance d'une tornade et sont capables de tout ravager sur leur passage. Ils sont classés selon l'échelle de Saffir-Simpson qui comporte 5 catégories.

Les ouragans se forment au-dessus de l'eau lorsque celle-ci dépasse 26 degrés Celsius. Une zone légèrement perturbée permet la formation d'orages violents. Les vents en altitude doivent être suffisamment forts pour maintenir ces orages, mais des vents trop intenses dans des directions différentes auront pour effet de freiner le développement des orages ou encore d'affaiblir un ouragan déjà mature. Lorsque la pression chute de façon importante sous les orages, une dépression tropicale se forme au-dessus de l'océan. C'est le premier stade de formation des ouragans.


Alors que cette dépression tropicale continue de s'intensifier et passe au stade de tempête tropicale, un mouvement giratoire s'amorce sous la force de Coriolis et permet à la tempête de gagner en intensité jusqu'à atteindre le stade d'ouragan (cyclone tropical). Puisque la force de Coriolis est essentielle à la formation des ouragans et que celle-ci est nulle à l'équateur, les ouragans ne peuvent se former que de chaque côté, soit au minimum 15 degrés d'angle de l'équateur. De ce fait, au même titre que l'eau qui s'écoule au fond d'un lavabo, les ouragans de l'hémisphère nord tournent dans le sens antihoraire tandis que l'air autour d'un ouragan dans l'hémisphère sud s'écoule dans le sens horaire.

L'anatomie d'un ouragan mature est impressionnante. L'oeil qui est au centre de l'ouragan est en fait plutôt calme et constitue le lieu de pression la plus basse. C'est dans le mur autour de l'oeil que les vents sont les plus forts et les bandes concentriques de pluie sont les plus intenses. Les cycles de remplacement de l'oeil influencent grandement la force des vents du mur donc de l'ouragan. La trajectoire de l'ouragan ainsi que sa vitesse de déplacement influencent à la hausse ou à la baisse la vitesse des vents dans les différents quadrants (quartiers). Ainsi, l'onde de tempête (niveau de l'eau) et les dommages causés par les ouragans sont généralement plus importants dans le quadrant nord-est.

Coupé de son carburant principal, l'eau chaude, l'ouragan perd vite de son intensité et se dissipe plus ou moins rapidement en touchant terre.

samedi 13 mai 2017

Quoi espérer de l'été à venir?

De toute évidence, le printemps aura déçu et surtout incommodé par ses températures fraîches, ses précipitations et, évidemment, par ses inondations. À quoi doit-on s'attendre pour les mois à venir? Voici le moment de vous partager ce que Météo Laurentides entrevoit pour l'été 2017.

S'il arrive que certaines tendances soient plus clairement inscrites dans le ciel, il arrive aussi qu'on se retrouve un peu dans le brouillard et cela s'avère le cas cette année. Ainsi, plus que jamais, il faudra faire preuve de prudence dans l'interprétation de ce que Dame Nature a en banque pour nous.

D'abord, la fin du printemps et le début de l'été (mai-juin) verront possiblement un retour vers du temps plus saisonnier, tant sur le plan des températures que de l'ensoleillement et des précipitations.

De façon générale, on peut penser connaître des températures légèrement au-dessus des normales et des précipitations près de celles-ci sur l'ensemble de l'été. De manière plus précise, il est probable que nous connaissions du temps très changeant alternant entre de fortes chaleurs et du temps plus frais. Cela pourrait se traduire par des épisodes plus nombreux d'orages et de temps violent, particulièrement en première moitié d'été (juin-juillet).

Encore une fois, les prévisions climatologiques comportent une marge d'erreur plus importante que les prévisions à court terme d'où l'importance de consulter Météo Laurentides fréquemment et de s'adapter aux conditions changeantes qu'offre la période estivale.

Bon été !